Parc Saint- Étienne

Besançon / Doubs
Diagnostic et esquisse

Équipe : Toporama pay­sa­gistes man­da­taire, Parcelle d’histoire, his­to­rien, et Gabriela Guzman archi­tecte du patri­moine co-​traitants.
Maître d’ouvrage : Ville de Besançon
Surface : 3,6 ha
Coût des travaux : 1,75 M€ HT
Date : 2021 — 2022

Bien que la valeur du glacis royal soit reconnue à l’échelle natio­nale et inter­na­tio­nale — ins­crip­tion sur la liste du patri­moine mondial de l’Unesco, clas­se­ment au titre des sites et des monu­ments his­to­riques, Site patri­mo­nial remar­quable — et bien qu’il soit le premier espace ren­con­tré lorsqu’on pénètre dans la cita­delle de Besançon, il s’apparente aujourd’hui à un espace de tran­si­tion peu valorisé.

Comment aménager, dans la cita­delle, un lieu qui n’aura pas de visée mili­taire et l’ouvrir à un public civil ? Comment conser­ver le génie et la force ori­gi­nelle du glacis sculpté par Vauban tout en l’inscrivant dans notre époque ? Tels sont les para­doxes appa­rents que le projet propose de résoudre. 

Mettre en scène le paysage, pré­ser­ver les per­sis­tances his­to­riques

Plus qu’une façon d’organiser ration­nel­le­ment un pro­gramme et des usages dans une emprise, la com­po­si­tion de l’espace se fonde sur deux prin­cipes :
• mettre en scène ce qui fait la force et la poésie des lieux : les édifices mili­taires, l’ouverture sur le ciel ainsi que les vues fron­tales et laté­rales sur l’horizon, la ville et la vallée du Doubs.
• pré­ser­ver toutes les per­sis­tances his­to­riques, que ce soit la sculp­ture du sol, les édifices, les maçon­ne­ries ou les plan­ta­tions.

En devenant un parc, le glacis saint-​Étienne consti­tuera l’un des maillons de la ceinture verte qui entoure le centre de Besançon. En surplomb de la ville, comme une invi­ta­tion à la contem­pla­tion, il per­met­tra à chacun de se dis­tan­cier de sa vie quo­ti­dienne tout en (re)découvrant le for­mi­dable patri­moine mili­taire construit par Vauban.