Le parc Georges Méliès dis­po­sait d’atouts majeurs — une histoire riche, un patri­moine d’architectures variées, un peu­ple­ment arboré de 800 sujets, une com­po­si­tion roman­tique géné­reuse, une situa­tion en centre-​ville — mais il s’était for­te­ment désor­ga­nisé au fil des décen­nies et déga­geait une atmo­sphère triste. Peu fré­quenté, il n’était ni le lieu de cohésion sociale qu’il devait être, ni la vitrine de la ville qu’il a été.

Projet pluriel

Pour que le parc Méliès rede­vienne un lieu patri­mo­nial, vivant et partagé, le projet a restauré et valorisé les per­sis­tances his­to­riques — rocailles, pièce d’eau et cascades, mou­ve­ments de sol, glacière, mur d’enceinte — donné du confort, diver­si­fié les usages — sport, fes­ti­vi­tés, contem­pla­tion, pro­me­nade, jeux, pétanque, com­pos­tage, api­cul­ture — , dégagé des vues sur les « fabriques », enrichi les strates végé­tales et mis en scène les entrées.